Mimi: Mes sources d’inspiration sont assez variées mais pour créer les vêtements je me mets à la place de toutes ces femmes qui veulent garder leurs personnalités, leurs origines africaines, avoir une originalité tout en restant active ! Pour cela je crée des vêtements pratiques, avec des tissus de chez moi, et je leurs donne ce caractère original en ajoutant un peu de broderie, d’inspiration orientale

Ciaa: Vous travaillez uniquement à la commande ou vous fonctionnez également par collections ?Penses tu que les maliens s’intéressent la mode?

Mimi: La boutique MIMI K présente du prêt a porté sous forme de collection trimestrielle. Je fais également du sur mesure avec des tissus que m’apportent les clientes ou sous forme de commande.

Les maliens en général sont très portés sur la mode, mais en général une mode qui est inspiré sur les tendances sénégalaises, ivoiriennes ou européennes.

Bien évidemment les tenues traditionnelles qui sont en général en Bazin sont faites sur place .

Le travail des stylistes n’est pas pour autant valoriser, les vêtements de création semblent a leurs avis trop chers. On ne donne aucune valeurs a la créativité. on n’évalue pas vraiment tout l’effort que nous faisons pour créer pour mettre en valeur les tissus …

Ciaa: Vous comptez parmi les plus célèbres stylistes maliens en ce moment. Comment expliquez-vous votre succès ?

Mimi: Je ne pense pas qu’on peut parler de succée pour le moment, j’ai juste eux le courage de me lancer dans un métier qui pendant un certain temps était méconnu et qui prend de l’importance .j’ai peut être eu le flair de savoir que la femme d’aujourd’hui est une femme moderne , très active qui travaille dans des bureaux , qui bouge beaucoup et qui souhaite porter des vêtements autre que le boubou , qui n’est pas très adapter pour elle. Dans notre métier, le professionnalisme, et la passion sont les deux choses qui doivent animer un bon styliste !Je pense que le faite d’avoir d’abord voulu passer mon bac avant de me lancer dans mes études sur la mode, a aussi sont importance ! Bon nombre d’africains pensent que ce milieu est uniquement dévolu aux personnes en difficulté scolaire. Aujourd’hui les stylistes sont des gens qui doivent posséder une bonne dose de connaissance intellectuelle et être des personnes cultivées.

Ciaa: J’ai lu dans un article que vous avez commencer a faire une compétition entre les stylistes maliens, allez vous continue a faire ça chaque année?

Mimi:En effet je prépare une comptions entre les jeunes créateur mais c’est un long processus qui commence par la formation ! je pense que pour faire la promotion des jeunes créateurs il faut d’abords aprofondir leur connaissance. Pour le moment je donne d’abord un coup de main a une autre styliste malienne, AWA MEITE qui organise une compétition du même genre dénommée « daoula »

Ciaa:Quel est le couturier (e) que vous admirez ?

Mimi: Le styliste que j’admire le plus est feu CHRIST SEYDOU, qui a donné a la mode au Mali la place qu’elle occupe actuellement ! J’adore les travaux de la sénégalaise DIOUMA DIAKATE, je pense qu' elle fait ce qu’on peut aisément appeler la haute couture africaine .Parmi les autre stylistes j’adore tous ceux qui ont donnés a la mode sur le plan mondial ses titres de noblesse, ceux qui ont toujours cultivé l’élégance et le glamour : CHANNEL , YVES SAINT LAURENT, DIOR, COUREGE, ARMANI, BALANCIAGA …

Ciaa: Quels sont vos projets dans les 5 années à venir?

Mimi: Mon objectif principal est de consolidé les acquis de mon école, c’est la première école de mode du Mali de niveau BAC, c’est un vrai challenge pour moi, pour cela j’ai besoin surtout des personnes compétente pour faire partager leurs savoir !actuellement j’ai mis en place un système de partenariat ! Cela s’adresse a toute les personnes de bonne volonté travaillant dans la mode et désireuse de venir en Afrique ! Je propose a ces personnes de partager leurs connaissance en donnant 4 h de cours par jours a mon personnel enseignant et aux élèves ! En contreparties je prends en charges leurs hébergements (appartement chez l’habitant a 100 m de l’école) et leurs restaurations. Mon objectif est de développer ma marque de vêtement et d’en faire une marque de diffusion de prêt a porter sur le plan international .